RECHERCHE MÉDICALE

Depuis la création de notre association, le soutien financier à la recherche médicale sur le traitement de la GvHD, dans le cadre d’une allogreffe de moelle osseuse, a été et est toujours un objectif majeur. La maladie immunitaire du greffon contre l’hôte, appelée GvHD (de l’anglais Graf versus Host Disease), demeure la principale difficulté que doivent surmonter les patients. Cette situation dont nous sommes trop souvent les témoins, nous engage encore davantage à aider financièrement les chercheurs pour qu’ils trouvent enfin une solution thérapeutique à cette pathologie qui constitue un frein à la guérison.

Notre combat contre la GvHD

Fort est de constater que la réaction du greffon contre l’hôte (GvHD) constitue un frein majeur à l’évolution de l’allogreffe vers la guérison. Malgré l’introduction de traitements immunosuppresseurs qui constituent un véritable progrès, sa présence délétère demeure et épuise les organismes qui offrent un terrain propice aux infections. Il faut savoir que la GvHD aiguë concerne 60% à 70% des patients, tandis que la GvHD chronique touche 50% à 70% des greffés, avec près de 300 malades en France par an qui développent des complications très invalidantes et graves de cette GvHD. Dans 10% des cas, cette réaction peut être létale.

Depuis l’origine de notre association, son combat contre la GvHD n’a jamais cessé de monter en puissance. Il constitue même un objectif prioritaire. À titre d’exemple, si l’on dresse un historique des dons versés aux chercheurs durant les 10 dernières années, on parvient à un résultat global d’un montant de 203 010 euros. De cette somme, 191 000 euros ont été consacrés à des études sur les GVH cutanée, buccale, pulmonaire et digestive.

Notre ambition

Malgré l’appui financier que nous accordons chaque année à des médecins qui étudient les moyens de maîtriser cette pathologie du greffon contre l’hôte (GVHD), nous souhaitons aller plus loin. Pour ce faire, nous envisageons de lancer un appel à des chercheurs qui souhaiteraient poursuivre des études sur la GVHD chronique qui semble, par la diversité de ses cibles, être la plus agressive et causer des dommages difficilement réparables. Nous proposons à des chercheurs motivés, une enveloppe reconductible de 8.000 à 30.000 euros.